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Chers enfants , chers parents,

L’année scolaire 2020-2021 tire sa révérence. Bravo pour votre courage et votre énergie, car je sais que vous étiez formidables. Devant nous tous 2 mois de complicité en famille ainsi que des voyages même si la grande majorité d’entre nous restent en France, avec des moments de joies et bonheur.

Ne laissez personne vous gâcher ces moments , vous les avez bien mérité !

Mais notre combat continue . Nous vous annonçons la très belle nouvelle : notre Association SOS TDAH Ecoles est née ! Notre forum a éclos aussi sur le site. Il nous permettra de discuter et de nous entraider ensemble. Restons mobilisés, restons unis !

Belles vacances et bel été a tous, à bientôt !

Association SOS TDAH Écoles, Paris

Discuter entre parents, se soutenir sur des blogs ou dans des associations, concernant nos enfants TDAH c’est formidable !

Ça doit rassurer les parents, mais est-ce que cela aide pour autant nos enfants ? Ils passent la plupart de leurs temps dans les milieux scolaires où ils sont souvent confrontés à des moments difficiles avec le manque d’aide de la part de certains enseignants, jusqu’à, pour certains, une exclusion pure et dure du milieu scolaire et un refus par lettre recommandée de l’inscription pour l’année scolaire prochaine.

Dans ce système de la « toute puissance » de l’école et du directeur, ou en tant que parents, nous sommes confrontés à un refus de dialogue, où nous n’avons aucun recours auprès d’une instance qui puisse nous écouter. Nous avons soi-disant le droit à des AVS, mais l’éducation nationale ne vous propose personne pendant plusieurs années… Le temps passe, c’est une perte de chance énorme pour nos enfants : ce sont des périodes charnières dans leur développement, dans l’acquisition des connaissances… Ce sont des années qui ne reviendront plus, c’est du temps irrattrapable. Malheureusement, cela se finit trop souvent avec des enfants qui se sentent rejetés, avec perte de confiance en eux, des phobies, des tics, des dépressions et de l’anxiété… Et après ils décrochent définitivement… Et là, on vous dit « vous voyez qu’il a un problème, vous voyez qu’il n’est pas adapté pour une école normale ! »

Le temps est venu pour unir nos forces pour des actions concrètes pour aider nos enfants !

L’union et la force vont faire bouger les choses.

Tous les enfants ont le droit et l’obligation d’aller à l’école et d’être scolarisé. Les enfants TDAH sont des enfants intelligents et curieux, ils ne demandent qu’à apprendre et à s’intégrer.

Halte à la chasse aux enfants différents !

Nous avons besoin d’actions fortes et d’engagements de la part de l’éducation nationale pour avoir des AVS formées et adaptées à l’accompagnement de nos enfants. Ces personnes n’ont aucune formation dans le domaine au moment de leur embauche, payé au SMIC, leurs recrutements dévient un parcours du combattant pour les familles. Désespérés, certains parents finissent par se tourner vers des associations où ils doivent régler de leur poche intégralement le salaire des AVS avec toutes les taxes qui doublent votre facture… Pour un temps complet de 24 heures par semaine – un montant de 3000 euros par mois vous est demandé, alors que la personne qui accompagne votre enfant va percevoir réellement vers les 1400-1500 euros par mois.

Nous demandons à l’éducation nationale d’assurer la formation des enseignants à l’accompagnement dans le cadre scolaire des enfants TDAH et DYS, sans que cela suscite constamment un rejet sous prétexte « Ce n’est pas mon travail, j’ai la classe à gérer, cherchez-vous une AVS, de toute façon dès qu’il décroche je le laisse dans son coin… »

Nous demandons une mise en place, dans le cas où un diagnostic est posé, des outils précis, préconisés dans le cadre de leurs besoins spécifiques. Si l’école nous met la pression et exige des tests, suivis, rééducations etc… réglé par nos soins, dès que le diagnostic est posé – il faut un engagement automatique et concret aussi de la part de l’école pour les mesures à mettre en place et à respecter avec un retour régulier envers les familles.

Nous avons besoin d’un engagement de la part de l’école pour des retour écrites et orales (min. N par trimestre), des entretiens avec les enseignants, car nous sommes encore de nos jours ; pour des enfants de 6-8 ans, en début de leurs scolarités, avoir zéro entretient sur un trimestre ou sur l’année scolaire sur le bon vouloir de la maitresse et sur sa propre décision, donc zéro retour, apriori pour des enfants en grande difficulté, qui souvent n’ont pas d’AVS.

Les projets d’accompagnement personnalisé ne sont ni en place pour un enfant reconnu TDAH par la MDPH, ni respecté. Je vous propose par notre union et notre engagement de trouvé des leviers et réfléchir à des opérations « coup de poing » pour faire parler des difficultés de nos enfants, d’alerté les médias, de demander un cadre légal plus précis concernant les démarches en cas de délaissement, maltraitance, harcèlement. En cas d’absence d’écoute et de dialogue, en cas d’absence de réactivité – d’avoir recours à une action en justice. Il faut que tout le monde prenne conscience que ce qu’on inflige à nos enfants aujourd’hui – reste à vie et peut créer des vrai troubles psychologiques et psychiatriques. Mobilisons-nous, car demain nos enfants nous demandons – qu’est-ce que tu as fait pour moi quand je soufrais ? Est- ce c’est nos enfants qui vont mal, ou est-ce qu’ils font éclater le mal-être de l’école et le fait que l’école va très mal ? On peut se poser cette question dans l’autre sens aussi.

Car visiblement les enfants TDAH ont toujours existé. Il n’y avait pas d’avant des AVS et ce diagnostic a été reconnu très récemment. Ses enfants étaient tous scolarisés avant. Ecole française est de plus en plus un moule avec peu de marge de manœuvre pour les familles et les enfants. Comme par hasard, ce trouble touche en très grande partie les garçons. On entend peu parler des filles TDAH…

Le TDAH touche aujourd’hui tous les milieux sociaux, des enfants de toute âge, on dit que dans chaque classe de 20-30 enfants nous avons 2-3 enfants TDAH.

C’est un trouble neurodéveloppemental évolutif qu’on ne connait ni les causes, ni la façon de le guérir.

C’est un trouble qui reste à vie, parfois il peut s’atténuer avec l’âge, parfois il se stabilise, parfois on a l’impression que le trouble à diminuer sans expliquer forcement pourquoi, ni pouvoir prévoir cela en avance selon les profils des enfants ou leurs modes de vie. Ce trouble touche beaucoup de familles et tous les membres sont impactés.

Des enfants déscolarisés aujourd’hui, don une société malade et malheureuse demain !